Raph a écrit:On dirait un gicleur d'air mon cher guytou mais j'aimerai bien voir le système d'injection. J'ai failli en acheter une dans l'ain l'an dernier mais les cliquettis et un trou à la remise des gaz vers 2000trmin m'ont stoppés net. Elle avait quelques écailles de peinture et le niveau d'huile au plus bas. Dommage je regrette.
Salut Raph,
C'est gagné!
On peut appeler cela un gicleur d'air même si, sur la Turbo, il joue un autre rôle.
Le microprocesseur tient compte de beaucoup de paramètres pour calculer la quantité de carburant à injecter (ainsi que le moment optimum par rapport à l'ouverture des soupapes d'admission). Eh oui, c'était déjà (en 1982) une injection "séquentielle"!
Un de ces paramètres est la pression régnant dans la tubulure amenant l'air frais au Turbo compresseur (le calculateur tient également compte de la température de l'air au même endroit, le capteur vert sur la photo).
De cette manière, le calculateur déduit l'altitude (l'air se raréfie et donc la pression est plus faible avec l'augmentation de l'altitude) mais aussi l'état de propreté du filtre à air (un filtre à air encrassé est moins perméable).
Pour mesurer cette pression un petit tuyau souple est connecté à une "prise de pression" sur le tube d'un côté.
De l'autre côté, ce petit tuyau est connecté à un capteur qui transforme la valeur de la pression mesurée en une tension électrique variable.
Cette tension électique variable (image de la pression) est transmise au µp.
J'en viens maintenant au rôle de ce "gicleur d'air".
Il est muni d'un orifice calibré (0,5 mm) qui joue un rôle d'amortisseur!
En effet, la pression régnant dans la tubulure est transmise au capteur par ce tout petit orifice calibré.
Ce "gicleur d'air" empèche donc la transmission au capteur des variations rapides de la pression à l'aspiration du Turbo!
Le service de recherches de Honda n'a-t-il pas poussé le raffinement dans des limites ... très asiatiques!!!
Je n'ai pas trouvé d'article confirmant mon explication!
Cependant, ma Turbo ayant le filtre à air "à nettoyer" (environ 8.000 km) a commencé à avoir un ralenti instable et une progression cahotique à faible accélération. Le manuel (et mon concessionnaire) explique bien qu'il y a lieu de vérifier les "gicleurs d'air" des autres capteurs (pression dans la réserve après le Turbo, pression après les papillons de gaz) ce que j'ai fait sans résultat.
J'ai nettoyé mon filtre à air et l'amélioration est nette mais ce n'était pas encore parfait.
Comme je viens d'acheter une épave, j'ai remarqué sur la tubulure d'admission ce petit "bidule" dont la mienne est dépourvue.
Une fois placé sur la mienne, c'est maintenant mieux que quand je l'ai achetée (normal non!).
Voilà.
Encore bravo à Raph. De l'avis unanime de tous ceux qui ont essayé cette machine, elle est "fabuleuse"!
Ne regrette pas, celle que tu avais en vue t'aurais causé beaucoup de tracas. Tu en trouveras une en meilleur état!
Pour voir le système d'injection, je vais exposer un moteur de CX 500 Turbo au salon moto légende (elle 25 ans cette année!!!).
Je suis occupé à réaliser une planche qui expliquera le fonctionnement de l'injection et de l'allumage (séparé mais lui aussi à microprocesseur!).
C'est une véritable vitrine technologique cette 500 Turbo!
Jean
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